Lors de la première période de confinement et ses conséquences notamment économiques pour les commerces, sociétés et indépendants, des mesures d’aides avaient été mises en place afin de soutenir toutes ces structures afin qu’elles puissent le mieux possible faire face aux conséquences de la pandémie. Pour cette seconde période de confinement, décidée en octobre, des mesures complémentaires ont été annoncées pour donner la possibilité financière aux PME et TPE de faire face à ce second épisode.
Différents dispositifs ont été renouvelés et d’autres ont été mis en place ou améliorés qui peuvent être demandés par les intéressés, soit auprès de l’État, soit auprès de leur région. Dans certaines communes, par ailleurs, ce sont les municipalités qui se mobilisent pour accompagner les commerces ou sociétés présents sur leur territoire.
Les aides auxquelles peuvent avoir droit ces PME et TPE sont bien sûr dans un premier volet d’ordre financier, mais les concernés peuvent bénéficier aussi de dispositifs de soutien. Zoom sur toutes les possibilités d’aides liées aux conséquences économiques du COVID-19.
Mesures financières et économiques
L’un des principaux dispositifs mis en place en mars est le fonds de solidarité dont le montant avait été fixé à 1500 €. Pour cette seconde période, le dispositif du fonds de solidarité a été renouvelé et son montant peut atteindre désormais jusqu’à 10 000 €. Il concerne les entreprises de moins de 50 salariés et pour certains secteurs comme l’hôtellerie, le tourisme ou l’événementiel, son montant est lié au pourcentage de baisse de chiffre d’affaires.
L’exonération des charges sociales est maintenue et élargie aux entreprises de moins de 50 salariés, contre 10 salariés pour la première période. Le maintien du chômage partiel, avec désormais un reste à devoir de 15 % des salaires, donne aussi aux entreprises des solutions économiques et de trésorerie.
Par ailleurs, le gouvernement a lancé un appel en direction des bailleurs afin qu’ils envisagent des reports voire des suppressions des loyers commerciaux. Pour les bailleurs, selon certaines conditions, il leur est proposé un crédit d’impôt en compensation des mesures qu’ils mettent en place.
Autres mesures de soutien
Afin de faire face et surtout de s’adapter à cette situation inédite, l’État a décidé d’apporter son aide, avec différents acteurs, pour aider les TPE et les PME à renforcer ou se diriger vers la digitalisation. En effet, la fermeture de nombreux commerces, notamment, représente une perte très importante de chiffre d’affaires. La mise en place de sites internet afin de faire du “click and collect” permet à beaucoup de continuer leurs ventes en respectant toutes les mesures sanitaires.
C’est ainsi que les CCI, mais également les mairies, ont mis en place des mesures pour aider à la formation au digital, et faciliter, par des aides financières et des subventions, l’acquisition ou le développement de sites internet, notamment des sites marchands pour le drive et les livraisons.
L’état prévoit de verser en janvier prochain une aide de 500 € à tous ceux qui auront joué le jeu de la digitalisation et estime que ce seront plus de 120 000 entreprises qui seront concernées. Sur le site gouvernemental “clique-mon-commerce.fr” les sociétés et les commerces peuvent retrouver toutes les possibilités et les aides dans le domaine de la digitalisation.